PL0A - ESAME DI STATO DI LICEO LINGUISTICO
Progetti: “BROCCA” - “PROTEO” -
“AUTONOMIA”
Tema di: LINGUA STRANIERA
(Testo valevole per tutte le lingue)
1) In tutti i tempi e in tutte le letterature poeti e scrittori
hanno sempre cantato l'amore. Parla delle liriche o dei romanzi
d'amore che ti sono rimasti maggiormente impressi e commentali,
inquadrandoli nella corrente letteraria di appartenenza e
illustrandone gli aspetti più significativi dal punto di vista del
contenuto e della forma.
2) Il mondo dopo l'attentato dello scorso 11 settembre alle torri
gemelle di New York: analizza le conseguenze culturali, sociali ed
economiche di questo terribile evento.
3) Secondo un'indagine del Censis, il nostro sistema produttivo ha
una lenta capacità di assorbimento di capitale umano qualificato. La
percentuale italiana di occupati con titoli di studio universitario è
infatti nettamente inferiore a quella dei maggiori paesi europei.
Rifletti su questo fenomeno ed esponi le tue idee in proposito.
Il candidato è tenuto a svolgere nella lingua straniera da lui scelta
la prova di composizione su uno dei temi indicati, o una prova di
comprensione e produzione su uno dei testi proposti per ciascuna
lingua.
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Durata massima della prova: 6 ore.
È consentito soltanto l’uso di dizionari monolingue e bilingue.
Il candidato è tenuto a svolgere, nella lingua straniera da lui scelta, la prova di composizione su uno dei temi suindicati, oppure la prova di comprensione e produzione su uno dei testi proposti per ciascuna lingua qui allegati.
Non è consentito lasciare l’Istituto prima che siano trascorse 3 ore dalla dettatura del tema.
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Tema di: LINGUA STRANIERA
TESTO LETTERARIO – LINGUA FRANCESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Madame Gervaisais
«Quarante scudi?
- Oui, signora.
- Cela fait, n’est-ce pas, en monnaie de France, deux cents francs?
- Deux cents francs ?... fit la Romaine qui montrait l’appartement à l’étrangère: elle parut chercher, compter dans sa tête. - Oui, oui... deux cents francs. Mais la signora n’a pas bien vu...»
Et, jetant son châle brusquement sur un lit défait, elle se mit à marcher de chambre en chambre, avec de vives ondulations de taille, en parlant avec la volubilité d’une padrona de chambres meublées: «Voyez-vous, ils sont partis ce matin... Une famille anglaise... des gens malpropres, qui jetaient de l’eau partout... Tout est en désordre... On n’a pas eu le temps de rien ranger...»
Mais l’étrangère n’écoutait pas: elle s’était arrêtée devant une fenêtre, avec l’enfant qu’elle avait à la main et qui se tenait dans sa robe, et elle lui montrait ce qu’on voyait de là, la place d’Espagne et l’escalier de la Trinité-du-Mont. Puis elle lui demanda:
«Pierre-Charles, veux-tu rester ici ?»
L’enfant ne répondit pas, mais il leva vers sa mère des yeux tout grands de bonheur.
«Che bellezza!» fit la loueuse, avec le cri de l’admiration romaine devant tout ce qui est beau.
A ce mot, l’étrangère regarda une minute son fils, de ce regard de mère qui semble embrasser, sur le visage de son enfant, la beauté qu’on lui trouve.
«Et cette petite langue, elle ne parle donc pas? dit l’Italienne.
- Il est un peu retardé pour son âge... Et le front de l’étrangère devint tout à coup sérieux. Elle reprit presque aussitôt d’un ton brusque: - Ainsi, c’est bien cela, n’est-ce pas ?... une petite antichambre, la cuisine de l’autre côté du palier avec une chambre de domestique, et ces quatre pièces qui se suivent...
- Oui, signora... Nous, nous nous retirerons dans la petite chambre du fond... Nous n’avons pas besoin de plus pour nous deux, n’est-ce pas, ma mère?»
Et la Romaine se tourna vers une vieille femme, aux superbes traits ruinés, qui se tenait debout dans la dignité de sa robe de deuil, silencieuse, assistant à cette conversation échangée en une langue qu’elle ne comprenait pas, et dont elle semblait tout deviner avec l’intelligence méridionale de ses yeux.
«Eh bien! c’est convenu... j’arrête l’appartement...
- Ah! signora, ce n’est pas cher... Si, cette année, il y avait plus d’étrangers à Rome...
- Dites-moi : la maison est tranquille? Il n’y a pas de bruit? C’est que, tout à l’heure... je suis entrée dans une maison... Quand j’ai lu dans l’allée: Maestro di Musica...
- Oh! ici... En bas, vous avez vu, c’est un libraire, avec la chalcographie que mon père avait autrefois... et en haut ses magasins... et pour nous, nous ne recevons jamais personne...
- C’est que je suis souffrante, un peu souffrante... j’ai besoin de calme, de beaucoup de calme...
- Ah!... Madame est souffrante? dit lentement la padrona, en qui venait de se glisser cette peur populaire des loueuses de Rome pour la contagion des maladies de poitrine, rencontrée déjà par Chateaubriand lorsqu’il y cherchait un dernier logis pour Mme de Beaumont; et comme elle essayait de tourner dans sa tête une phrase qui fit s’expliquer l’étrangère sur son mal, celle-ci, prenant un ton haut et
bref:
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Tema di: LINGUA STRANIERA
TESTO LETTERARIO – LINGUA FRANCESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
- Tenez, mademoiselle, finissons... Voici les deux cents francs du premier mois...»
Et elle posa l’argent sur une table.
«Je verrai après, si je me trouve bien ici...
- Ma mère va aller décrocher l’écriteau de location, dit la fille; et trempant la plume dans la boue d’un encrier séché: - A quel nom faut-il donner le reçu ?»
L’étrangère tendit une carte sur laquelle était:
MADAME GERVAISAIS
L’Italienne se pencha, s’appliquant à copier le nom, et en relevant la tête elle aperçut l’enfant qui, tenant retournée la main gantée de sa mère, l’embrassait à la place de la paume.
«Doit-il être aimé!
- Oh! il n’a plus que sa mère pour cela... soupira la mère.
- Madame sait que nous sommes obligées de donner les passeports à la police...
- On m’a gardé le mien à l’hôtel. Je vous le remettrai demain en prenant possession de l’appartement...
- Madame n’aura pas besoin qu’on lui fasse à déjeuner?
- Non... je compte prendre dans quelques jours un domestique d’ici qui me fera la cuisine. A demain, mesdames... Viens, Pierre-Charles...»
Et s’adressant à sa femme de chambre qui se rencognait dans le fond de la pièce, avec le cœur gros et la tristesse prête à éclater d’une Bourguignonne dépaysée:
«Allons donc, Honorine! Nous reviendrons, ma fille...»
Sur la porte:
«Ah! j’avais oublié, madame, fit l’Italienne en recourant après elle. Je dois vous prévenir pour les scarpe, les souliers... à moins que ce ne soit votre femme de chambre...
- Ma femme de chambre ne fait que nos lits...
- Alors... ce sera deux baïoques pour chaque paire... C’est le petit profit de la serva.
Eh bien! la serva aura ses deux baïoques...»
Edmond et Jules de Goncourt, “Madame Gervaisais” (1869), Editions Gallimard, Collection Follio, pp. 67-70
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Tema di: LINGUA STRANIERA
TESTO LETTERARIO – LINGUA FRANCESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
COMPREHENSION
Combien de domestiques a Madame Gervaisais?
Pourquoi les prix sont-ils en «scudi» et en baïoques et non pas en lires italiennes?
De quoi la Romaine a-t-elle peur après avoir appris que Madame Gervaisais est souffrante?
L’appartement est-il bien en ordre?
Expliquez l’ expression «aux superbes traits ruinés».
Pourquoi Madame Gervaisais s’informe-t-elle sur la tranquillité de la maison?
«Le front de l’étrangère devint tout à coup sérieux.» Pourquoi?
La Romaine et sa mère quitteront-elles l’appartement?
PRODUCTION
Résumez le texte en quelques lignes.
Quelles sont vos impressions à propos des personnages de ce texte?
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Durata massima della prova: 6 ore.
È consentito l’uso dei dizionari monolingue e bilingue.
Non è consentito lasciare l’Istituto prima che siano trascorse 3 ore dalla dettatura del tema.
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Tema di: LINGUA STRANIERA
TESTO DI ATTUALITÀ – LINGUA FRANCESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Jumelage de pompiers entre Paris et New York
Dans la plus grande discrétion, les sapeurs-pompiers de Paris viennent de signer un jumelage tout à fait inédit avec leurs 16.000 collègues du Fire Departement of New York (FDNY), endeuillés il y a cinq mois à peine par la tragédie du 11 septembre ayant frappé les tours jumelles du World Trade Center. Plus qu’un geste symbolique cet accord va se traduire par une série d’actions spectaculaires, menées sous l’égide d’un tout nouveau Comité de soutien dont les statuts seront publiés demain au Journal officiel. Autant sur un plan opérationnel qu’humanitaire, le quart d’heure américain des soldats du feu devrait atteindre son apogée entre le 4 juillet (Independence Day) et la fête nationale du 14 juillet. Avec un traditionnel défilé sur les Champs-Elysées qui pourrait, cette année, prendre un tour assez particulier. “Les liens très forts qui nous lient avec nos collègues américains ne datent pas d’hier” rappelle en préambule le commandant Jacques Kerdoncuff, porte-parole du Comité.
Le premier signal fort remonte à décembre 1998: Thomas von Essen, Fire Commissioner de New York, se rend dans la capitale. Mission: évaluer les techniques du “plan rouge”, une invention des pompiers parisiens qui, en situation de crise du genre attentat, organise le ramassage des nombreuses victimes, effectue leur tri et les évacue sous un commandement unique, en liaison avec le Samu. Ce qui permet d’éviter un engorgement de blessés aux portes des hôpitaux, comme l’ont déploré les secouristes new-yorkais dans l’après-midi du 11 septembre. Par ailleurs, le “patron” des pompiers américains en a profité pour se pencher sur la tactique d’intervention de la Brigade de sapeurs- pompiers de Paris (BSPP) dans les immeubles de grande hauteur. “A la différence de ce qui se fait à New York, les tours de la région parisienne, conçues sur nos conseils, sont découpées en compartiments étanches afin de faciliter l’intervention de nos hommes en cas de sinistre, note un officier. Ce qui nous permet d’isoler l’étage sinistré et d’attaquer le feu sans évacuer l’intégralité de la tour”. “En France, on a une culture du béton”, précise le lieutenant-colonel Jean-Claude Coutou, officier du bureau prévention de la BSPP qui a inspecté en juin dernier la tour nord du World Trade Center, soit trois mois avant l’effondrement. En toute humilité, on peut penser que nos tours, toutes proportions gardées, ne seraient pas tombées aussi vite que celles de New York. Ces dernières se fondent sur des structures métalliques qui se déforment et cèdent sous la masse du bâtiment en cas de sinistre”. Les Américains seraient donc en train de revoir leur copie en matière de construction, tandis qu’en France de nouveaux exercices d’évacuation totale sont organisés dans des immeubles de grande hauteur (IGH) installés à la Défense, qui regroupe 90% des IGH français. Les derniers essais ont démontré qu’il faut exactement trente-deux minutes pour vider un bâtiment abritant 6.000
personnes.
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Tema di: LINGUA STRANIERA
TESTO DI ATTUALITÀ – LINGUA FRANCESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Côté uniforme, l’esprit d’échange semble aussi de mise. Si le FDNY s’est déclaré intéressé par le fameux casque français à cimier, dessiné en 1985 par les bureaux d’études de la brigade parisienne et déjà adopté dans soixante-dix pays, son adoption a temporairement été abandonnée en raison de la médiatisation planétaire du modèle actuel, devenu un symbole depuis qu’il a été filmé sur “ground zero”. De leur côté, les sapeurs parisiens, dès le mois prochain, abandonneront leurs fameuses vareuses de cuir noir à bandes rétro-réfléchissantes pour enfiler une nouvelle tenue en tissu bleu nuit de type US, ignifugée et marquée de bandes jaunes comme à Big Apple.
Soucieux d’aller plus avant, la Brigade a jeté dès octobre les bases du Comité de soutien aux sapeurs-pompiers new-yorkais. “Au départ, on voulait offrir un monument, un objet, mais rapidement on s’est orienté sur l’idée d’un jumelage entre nos deux corps, afin d’accueillir des familles de victimes cet été”, note un membre du Comité.
Christophe Cornevin
(Le Figaro, Jeudi 7 Février 2002)
COMPREHENSION
Le jumelage de pompiers entre Paris et New York est-il un geste symbolique?
Est-ce que les liens entre les pompiers français et américains sont récents?
Qu’est-ce que le “plan rouge”?
Qu’est-ce qu’il permet d’éviter?
Pourquoi les tours de la région parisienne sont-elles conçues en compartiments étanches?
Quelle est la différence entre les tours de Paris et celles de New York?
Pourquoi le casque français à cimier a-t-il été abandonné?
Quelle est la différence entre l’ancienne vareuse des sapeurs parisiens et leur nouvelle tenue?
PRODUCTION
Résumez le texte en quelques lignes.
Parlez des différentes significations et de l’importance de ce jumelage.
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TESTO LETTERARIO – LINGUA INGLESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
After Julia had made up her mind to that she was glad. The prospect of getting away from the misery that tormented her at once made it easier to bear. The notices were put up; Michael collected his cast for the revival and started rehearsals. It amused Julia to sit idly in a stall and watch the actress who had been engaged rehearse the part which she had played herself some years before. She had never lost the thrill it gave her when she first went on the stage to sit in the darkened playhouse, under dust-sheets, and see the characters grow in the actors’ hands. Merely to be inside a theatre rested her; nowhere was she so happy. Watching the rehearsals she was able to relax so that when at night she had her own performance to give she felt fresh. She realized that all Michael had said was true. She took hold of herself. Thrusting her private emotion into the background and thus getting the character under control, she managed once more to play with her accustomed virtuosity. Her acting ceased to be a means by which she gave release to her feelings and was again the manifestation of her creative instinct. She got a quiet exhilaration out of thus recovering mastery over her medium. It gave her a sense of power and of liberation.
But the triumphant effort she made took it out of her, and when she was not in the theatre she felt listless and discouraged. She lost her exuberant vitality. A new humility overcame her. She had a feeling that her day was done. She sighed as she told herself that nobody wanted her any more. Michael suggested that she should go to Vienna to be near Roger, and she would have liked that, but she shook her head.
‘I should only cramp his style.’
She was afraid he would find her a bore. He was enjoying himself and she would only be in the way. She could not bear the thought that he would find it an irksome duty to take her here and there and occasionally have luncheon or dinner with her. It was only natural that he should have more fun with the friends of his own age that he had made. She decided to go and stay with her mother. Mrs Lambert - Madame de Lambert, as Michael insisted on calling her - had lived for many years now with her sister, Madame Falloux, at St Malo. She spent a few days every year in London with Julia, but this year had not been well enough to come. She was an old lady, well over seventy, and Julia knew that it would be a great joy for her to have her daughter on a long visit. Who cared about an English actress in Vienna? She wouldn’t be anyone there. In St Malo she would be something of a figure, and it would be fun for the two old women to be able to show her off to their friends.
‘Ma fille, la plus grande actrice d’Angleterre,’ and all that sort of thing.
W. S. MAUGHAM, Theatre, Penguin Books, 1967, pp. 174-175
PL0A - ESAME DI STATO DI LICEO LINGUISTICO
Tema di: LINGUA STRANIERA
TESTO LETTERARIO – LINGUA INGLESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
ANSWER THE FOLLOWING QUESTIONS:
What was Michael’s profession? Give reasons for your answer.
What was Julia’s profession?
What was her relationship to the theatre?
Describe Julia’s personal qualities and changing states of mind.
List all the terms and expressions referring to acting and the theatre.
Explain the meaning of the sentence “She had a feeling that her day was done”.
Explain the meaning of the pronoun “it” in the sentence “But the triumphant effort she made took it out of her”.
List all the terms representing emotions in the text.
Find the family relations in the story.
SUMMARIZE the content of the passage.
COMPOSITION: Write about your experience as a theatre goer or film viewer.
Alternatively, invent a completion of the story. For example, imagine that Julia decided, instead, to accept Michael’s suggestion.
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Durata massima della prova: 6 ore.
È consentito l’uso dei dizionari monolingue e bilingue.
Non è consentito lasciare l’Istituto prima che siano trascorse 3 ore dalla dettatura del tema.
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Tema di: LINGUA STRANIERA
TESTO DI ATTUALITÀ – LINGUA INGLESE
(comprensione e produzione in lingua straniera)
It has become a familiar refrain the last decade: This is the year for interactive television. It has not happened, but media and technology companies say 2002 may be it. Really.
Cable companies, satellite television services, media conglomerates and Microsoft Corp. have all made interactive television a key part of their strategic visions. They are pouring billions into a flurry of deals.
In recent weeks, Vivendi Universal SA put $1.5 billion into EchoStar Communications Co., an investment that will allow Vivendi to introduce its interactive television software to EchoStar subscribers. Microsoft, continuing its forays into the digital entertainment world, backed Comcast Corp.’s $47 billion bid to buy AT&T Corp.’s cable unit, hoping to gain access to 23 million television households.
The big problem seems to be that viewers in the United States are slow joining the parade.
So far, Americans remain largely apathetic about interactive TV, and not many even understand quite what it is.
In the United States, interactive television - a catch-all term broadly used to describe everything from
video-on-demand to digital video recorders to television commerce - has been driven more by corporate competition than by consumer demand.
“Viewers in the U.S: can’t even define interactive television, much less demand it,” said Arthur Orduna, vice president for marketing at Canal Plus Technologies Inc., a U.S. subsidiary of Vivendi Universal that creates interactive television technology. “No one in the U.S. has ever stood up and said, ‘I want interactive television.’”
Still companies remain optimistic because across the Atlantic interactive television is already gaining critical mass in Europe, particularly in Britain. Viewers there can use their televisions to do such things as place bets on races, change camera angles on sporting events, interact with game shows and get more. information on what they are watching.
But in the United States, companies have tried since the 1970s to convince viewers that they want to do more with their televisions than watch. The last big wave of interactive television experiments came in the early 1990s and included a much publicized failure in Florida by Time Warner Cable, a unit of AOL Time Warner Inc.
In part, analysts say, the different response to interactive TV among Europeans and Americans stems from the relatively higher penetration of personal computers and Internet access in the United States: Tasks that Europeans might do on the television, Americans perform on their desktop PCs.
Much as Europe leads the United States in cell-phone use, it has also developed an 18-month head start in rolling out interactive television, say analysts, with more than 15 million European television sets already receiving some type of interactive service. As of the end of 2000, 7.2 percent of Western European households had access to interactive television service, according to International Data Corp., a research firm. |