Prima Pagina
Reg. Tribunale Lecce n. 662 del 01.07.1997
Direttore responsabile: Dario Cillo


 
La décroissance soutenable

Colloque - 26 et 27 septembre 2003 - Hôtel de ville de Lyon

Bioéconomie, écologie et simplicité volontaire.
Hommage à Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994)
Avec Jacques Grinevald, Serge Latouche, Pierre Rabhi...

Inscription :
20 euros sur papier libre
chèque à l'ordre de l'I.E.E.S.D.S., 41, rue des Martyrs de Vingré - 42000
Saint-Etienne
Organisation :
I.E.E.S.D.S. - Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable
co-organisé par les revues L'Ecologiste, Silence, Casseurs de pub, les
associations La ligne d'horizon, l'Institut pour la relocalisation de
l'économie, et par Jacques Grinevald (IUED), universitaire, disciple et ami
de Nicholas Georgescu-Roegen.
Georgescu-Roegen est le père de la théorie bioéconomique. Mathématicien et
économiste roumano-américain, il est l'auteur d'ouvrages révolutionnaires
dont The Entropy law and the Economic Process (Harvard University Press,
1971). Il réintégra la science économique dans la pensée scientifique
contemporaine de la révolution industrielle et de la découverte de
l'évolution biologique. Ce faisant, il réconcilie économie et écologie. Ses
théories bouleversantes possèdent d'immenses implications pratiques qui
dépassent l'économie politique. Il mit en évidence l'impossibilité de
résoudre les problèmes environnementaux par le seul progrès scientifique et
technologique.
Aujourd'hui, et alors que nous touchons chaque jour un peu plus aux limites
physiques et écologiques de la Biosphère, la promotion et la vulgarisation
de la théorie bioéconomique est d'une impérieuse nécessité.
En février 2002, la revue Silence sortait un numéro spécial intitulé «La
décroissance», inspiré des travaux de Nicholas Georgescu-Roegen. Le Monde
publia un article de Hervé Kempf intitulé «Sauver le monde par la
décroissance soutenable !». D'autres articles relatifs à ce numéro de
Silence suivirent dans la presse nationale. Alternatives Economiques,
Politis, Le Canard enchaîné, Charlie Hebdo montrèrent le renouveau d'intérêt
pour la théorie bioéconomique que l'establishment universitaire des
professeurs d'économie semble ignorer alors que le nom de Georgescu-Roegen
est aussi prestigieux que celui de ses collègues «Prix Nobel».
En mars 2002, le colloque «Défaire le développement, refaire le monde»,
organisé au Palais de l'Unesco à Paris par La ligne d'horizon connu un très
grand succès. Il permit de remettre sur le devant de la scène les
idées-forces de la pensée écologiste. Un numéro spécial de la revue
L'Ecologiste fut publié à cette occasion. Le colloque «La décroissance
soutenable» s'inscrit dans cette continuité, dans l'actualité d'une
réflexion économique, écologiste et humaniste. Il aura pour but, notamment,
de sensibiliser les étudiants en économie, en droit, en science politique et
aux sciences connexes, à la théorie bioéconomique. Animé par des
intervenants italiens, suisses et français reconnus internationalement dans
leurs domaines, ces deux jours seront un moment fort et exceptionnel, car
cette réflexion fondamentale concerne chacun de nous si nous voulons
survivre, tous ensemble, dans les limites de cette planète actuellement en
pleine transformation.


La décroissance soutenable
Bioéconomie, écologie et simplicité volontaire.
L'héritage de Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994)

Sous l'égide de l'Institut d'études économiques et sociales pour la
décroissance soutenable,

co-organisé par les revues L'Ecologiste, Silence, Casseurs de pub, les
associations La ligne d'horizon, l'Institut pour la relocalisation de
l'économie, Nature et Progrès et par Jacques Grinevald (IUED),
universitaire, disciple et ami de Nicholas Georgescu-Roegen.

Georgescu-Roegen est le père de la théorie bioéconomique. Mathématicien et
économiste roumano-américain, il est l'auteur d'ouvrages révolutionnaires
dont The Entropy law and the Economic Process (Harvard University Press,
1971). Il réintégra la science économique dans la pensée scientifique
contemporaine de la révolution industrielle et de la découverte de
l'évolution biologique. Ce faisant, il réconcilie économie et écologie. Ses
théories bouleversantes possèdent d'immenses implications pratiques qui
dépassent l'économie politique. Il mit en évidence l'impossibilité de
résoudre les problèmes environnementaux par le seul progrès scientifique et
technologique.

Aujourd'hui, et alors que nous touchons chaque jour un peu plus aux limites
physiques et écologiques de la Biosphère, la promotion et la vulgarisation
de la théorie bioéconomique est d'une impérieuse nécessité.

En février 2002, la revue Silence sortait un numéro spécial intitulé "La
décroissance", inspiré des travaux de Nicholas Georgescu-Roegen. Le
21/02/2002, Le Monde publia un article de Hervé Kempf intitulé "Sauver le
monde par la décroissance soutenable !". D'autres articles relatifs à ce
numéro de Silence suivirent dans la presse nationale. Alternatives
Economiques, Politis, Le Canard enchaîné, Charlie Hebdo montrèrent le
renouveau d'intérêt pour la théorie bioéconomique que l'establishment
universitaire des professeurs d'économie semble ignorer alors que le nom de
Georgescu-Roegen est aussi prestigieux que celui de ses collègues "Prix
Nobel".

En mars 2002, le colloque "Défaire le développement, refaire le monde",
organisé au Palais de l'Unesco à Paris par La ligne d'horizon a connu un
très grand succès. Il permit de remettre sur la devant de scène les
idées-forces de la pensée écologiste. Un numéro spécial de la revue
L'Ecologiste fut publié à cette occasion. Le colloque "La décroissance
soutenable" s'inscrit dans cette continuité, dans l'actualité d'une
réflexion économique, écologiste et humaniste. Il aura pour but, notamment,
de sensibiliser les étudiants en économie, en droit, en science politique et
aux sciences connexes, à la théorie bioéconomique. Animé par des
intervenants italiens, suisses et français reconnus internationalement dans
leurs domaines, ces deux jours seront un moment fort et exceptionnel, car
cette réflexion fondamentale concerne chacun de nous si nous voulons
survivre, tous ensemble, dans les limites de cette planète actuellement en
pleine transformation.


----------------------------------------------------------------------------
----


Présentation - Programme - Intervenants - Communiqué de presse
Vendredi 26 septembre 2003

Matinée :
9 H 30 : accueil
9 H 50 - 10 H 15 : Ouverture du colloque par Bruno CLEMENTIN et Ruth
STEGASSY.

Introduction
Nicholas Georgescu-Roegen et Le bout de la planète.
10 H 20 - 12 H 30
- " L'héritage de Georgescu-Roegen ", par Jacques GRINEVALD.
- " 2010, déclin programmé de la production des hydrocarbures : le mythe du
progrès technique et l'impasse industrielle ", par Alain GRAS.
- " Effet de serre, la fin de la capacité de la planète à absorber nos
pollutions ", par Hélène GASSIN.

Pause midi et table de presse - 12 H 30 - 14 H 00

Après-midi :

Idéologie dominante.
14 H 00 - 16 H 30
- " Technologie de puissance ", par Alain GRAS.
- " La pub vecteur d'idéologie ", par François BRUNE.
- " La peur de manquer ", par Paul ARIES.

Pause et table de presse - 16 H 30 - 16 H 50

Une croissance impossible.
16 H 50 - 19 H 00
- " Histoire de la critique de la croissance", - de Thierry JACCAUD.
- " Impasses de la "croissance zéro" ou de "l'état stationnaire" ", par
Sylvie FERRARI.
- " Croissance et "Effet Rebond" "Mieux vaut débondir que rebondir" ", par
François SCHNEIDER.

Samedi 27 septembre 2003
Matinée :
10 H 00 - 12 H 30
Bioéconomie.
- " La théorie bioéconomique ", par Paolo CACCIARI (Italie),
- " La théorie bioéconomique ", par par Jacques GRINEVALD (Suisse),
- " A la conquête des biens relationnels ", - de Mauro BONAIUTI(Italie).

Pause midi et table de presse - 12 H 30 - 14 H 00

Après-midi :
La décroissance.
14 H 00 - 16 H 30
- " La décroissance, condition et non pas obstacle, à une société conviviale
", par Serge LATOUCHE.
- " La décroissance soutenable passe par la relocalisation de l'économie ",
par Agnès BERTRAND.
- " Décroissance et agriculture ", Arlette HARROUCH.

Pause et table de presse - 16 H 10 - 16 H 30

Simplicité volontaire et décroissance
16 H 30 - 18 H 00
- " La simplicité volontaire ", par Marie-Andrée BREMONT,
- " La décroissance soutenable appliquée pour une sobriété heureuse ", par
Pierre RABHI.
- " Vivre simplement dans la ville ", par Michel BERNARD.

Pause et table de presse - 18 H 00 - 18 H 30

Conclusion (sans nouveau débat) et " Appel pour la décroissance ".

18 H 30 - 20 H 00
- " Appel pour la décroissance " par Jacques GRINEVALD, Serge LATOUCHE,
Pierre RABHI. . .

Buffet de production locale


----------------------------------------------------------------------------
----

Présentation - Programme - Intervenants - Communiqué de presse

Par ordre d'intervention

Bruno CLEMENTIN, président de l'IEESDS.

Ruth STEGASSY, animatrice sur France culture de l'émission "Terre à Terre".

Jacques GRINEVALD, professeur à l'Institut d'études du développement de
l'Université de Genève, école polytechnique de Lausanne, disciple et ami de
Nicolas Gergescu-Roegen.

Alain GRAS, professeur de sociologie et d'anthropologie des techniques
(Sorbonne).

Hélène GASSIN, Greenpeace.

François BRUNE, écrivain, collaborateur du Monde diplomatique.

Paul ARIES, politologue, écrivain, politoloque, professeur à Lyon II,
collaborateur de Casseurs de pub.

Thierry JACCAUD, rédacteur en chef de la revue l'Ecologiste.

Sylvie FERRARI, docteur en économie, maître de conférence université de La
Réunion

François SCHNEIDER, Chercheur à L'Institut de Recherche pour une Europe
Soutenable

Paolo CACCIARI, professeur à l'université de Milan.

Mauro BONAIUTI, professeur d'économie à l'université de Bologne, auteur de
"La teoria bioeconomica".

Serge LATOUCHE, professeur de Sciences Economiques à l'Université de Paris
XI, président de la Ligne d'Horizon.

Agnès BERTRAND, présidente de l'institut pour la relocalisation de
l'économie, co-auteur de "L'OMC, le pouvoir invisible".

Arlette HARROUCH, présidente de Nature et Progrès (certification Bio).

Marie-Andrée BREMONT, de la Communauté de l'Arche,

Pierre RABHI, paysan, écrivain, philosophe, conseiller en sécurité
alimentaire auprès de l'ONU.

Michel BERNARD, fondateur en de la revue Silence.




----------------------------------------------------------------------------
----

Présentation - Programme - Intervenants - Communiqué de presse

Lyon, le 27 août 2003

Colloque sur la décroissance économique volontaire à l'hôtel de ville de
Lyon

L'Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable
(IEESDS) est à l'initiative d'un colloque qui se déroulera dans les grands
salons de l'Hôtel de ville de Lyon les 26 et 27 septembre 2003. Cet
événement est coorganisé par les revues l'Ecologiste, Silence, Casseurs de
pub, Nature et Progrès, l'Institut pour la relocalisation de l'économie et
l'association La ligne d'horizon. Durant deux jours, des intervenants
italiens, suisses et français, reconnus internationalement dans leurs
domaines, débattront avec 300 participants de la décroissance économique des
pays riches, condition de notre survie en tant qu'espèce. Les débats seront
notamment animés par Serge Latouche, professeur de Sciences Economiques à
l'Université de Paris XI, Pierre Rabhi, expert en sécurité alimentaire
auprès de l'ONU, et Jacques Grinevald, professeur à l'Institut d'études du
développement de l'Université de Genève, disciple et ami de Nicolas
Gergescu-Roegen (1906-1994), le théoricien de la bioéconomie.

La croissance économique conduit l'humanité au suicide. Il n'est pas de
croissance infinie possible dans un monde aux ressources limitées. Les
économistes ne peuvent l'envisager qu'en ayant éliminé de la science
économique son paramètre fondamental : le capital naturel. Aujourd'hui, les
économistes se défaussent de leur erreur en espérant religieusement dans la
toute puissance de la science et de la technique.

Rationnellement, la décroissance économique des pays surconsommateurs et
suproducteurs est la seule solution pour éviter l'anéantissement de la
biosphère et pour préparer un avenir durable et désirable sur notre planète.
A l'opposé de l'idéologie dominante, ces deux jours seront un moment fort et
exceptionnellement important, car cette réflexion fondamentale concerne
chacun de nous si nous voulons survivre, tous ensemble, dans les limites de
notre planète Terre. Le colloque se conclura par un "Appel pour la
décroissance", signé par des plus hautes personnalités du monde scientifique
et intellectuel.

La pagina
- Educazione&Scuola©