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La décroissance soutenable
Colloque - 26 et 27 septembre 2003 - Hôtel de ville de Lyon Bioéconomie, écologie et simplicité volontaire. Hommage à Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994) Avec Jacques Grinevald, Serge Latouche, Pierre Rabhi... Inscription : 20 euros sur papier libre chèque à l'ordre de l'I.E.E.S.D.S., 41, rue des Martyrs de Vingré - 42000 Saint-Etienne Organisation : I.E.E.S.D.S. - Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable co-organisé par les revues L'Ecologiste, Silence, Casseurs de pub, les associations La ligne d'horizon, l'Institut pour la relocalisation de l'économie, et par Jacques Grinevald (IUED), universitaire, disciple et ami de Nicholas Georgescu-Roegen. Georgescu-Roegen est le père de la théorie bioéconomique. Mathématicien et économiste roumano-américain, il est l'auteur d'ouvrages révolutionnaires dont The Entropy law and the Economic Process (Harvard University Press, 1971). Il réintégra la science économique dans la pensée scientifique contemporaine de la révolution industrielle et de la découverte de l'évolution biologique. Ce faisant, il réconcilie économie et écologie. Ses théories bouleversantes possèdent d'immenses implications pratiques qui dépassent l'économie politique. Il mit en évidence l'impossibilité de résoudre les problèmes environnementaux par le seul progrès scientifique et technologique. Aujourd'hui, et alors que nous touchons chaque jour un peu plus aux limites physiques et écologiques de la Biosphère, la promotion et la vulgarisation de la théorie bioéconomique est d'une impérieuse nécessité. En février 2002, la revue Silence sortait un numéro spécial intitulé «La décroissance», inspiré des travaux de Nicholas Georgescu-Roegen. Le Monde publia un article de Hervé Kempf intitulé «Sauver le monde par la décroissance soutenable !». D'autres articles relatifs à ce numéro de Silence suivirent dans la presse nationale. Alternatives Economiques, Politis, Le Canard enchaîné, Charlie Hebdo montrèrent le renouveau d'intérêt pour la théorie bioéconomique que l'establishment universitaire des professeurs d'économie semble ignorer alors que le nom de Georgescu-Roegen est aussi prestigieux que celui de ses collègues «Prix Nobel». En mars 2002, le colloque «Défaire le développement, refaire le monde», organisé au Palais de l'Unesco à Paris par La ligne d'horizon connu un très grand succès. Il permit de remettre sur le devant de la scène les idées-forces de la pensée écologiste. Un numéro spécial de la revue L'Ecologiste fut publié à cette occasion. Le colloque «La décroissance soutenable» s'inscrit dans cette continuité, dans l'actualité d'une réflexion économique, écologiste et humaniste. Il aura pour but, notamment, de sensibiliser les étudiants en économie, en droit, en science politique et aux sciences connexes, à la théorie bioéconomique. Animé par des intervenants italiens, suisses et français reconnus internationalement dans leurs domaines, ces deux jours seront un moment fort et exceptionnel, car cette réflexion fondamentale concerne chacun de nous si nous voulons survivre, tous ensemble, dans les limites de cette planète actuellement en pleine transformation. La décroissance soutenable Bioéconomie, écologie et simplicité volontaire. L'héritage de Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994) Sous l'égide de l'Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable, co-organisé par les revues L'Ecologiste, Silence, Casseurs de pub, les associations La ligne d'horizon, l'Institut pour la relocalisation de l'économie, Nature et Progrès et par Jacques Grinevald (IUED), universitaire, disciple et ami de Nicholas Georgescu-Roegen. Georgescu-Roegen est le père de la théorie bioéconomique. Mathématicien et économiste roumano-américain, il est l'auteur d'ouvrages révolutionnaires dont The Entropy law and the Economic Process (Harvard University Press, 1971). Il réintégra la science économique dans la pensée scientifique contemporaine de la révolution industrielle et de la découverte de l'évolution biologique. Ce faisant, il réconcilie économie et écologie. Ses théories bouleversantes possèdent d'immenses implications pratiques qui dépassent l'économie politique. Il mit en évidence l'impossibilité de résoudre les problèmes environnementaux par le seul progrès scientifique et technologique. Aujourd'hui, et alors que nous touchons chaque jour un peu plus aux limites physiques et écologiques de la Biosphère, la promotion et la vulgarisation de la théorie bioéconomique est d'une impérieuse nécessité. En février 2002, la revue Silence sortait un numéro spécial intitulé "La décroissance", inspiré des travaux de Nicholas Georgescu-Roegen. Le 21/02/2002, Le Monde publia un article de Hervé Kempf intitulé "Sauver le monde par la décroissance soutenable !". D'autres articles relatifs à ce numéro de Silence suivirent dans la presse nationale. Alternatives Economiques, Politis, Le Canard enchaîné, Charlie Hebdo montrèrent le renouveau d'intérêt pour la théorie bioéconomique que l'establishment universitaire des professeurs d'économie semble ignorer alors que le nom de Georgescu-Roegen est aussi prestigieux que celui de ses collègues "Prix Nobel". En mars 2002, le colloque "Défaire le développement, refaire le monde", organisé au Palais de l'Unesco à Paris par La ligne d'horizon a connu un très grand succès. Il permit de remettre sur la devant de scène les idées-forces de la pensée écologiste. Un numéro spécial de la revue L'Ecologiste fut publié à cette occasion. Le colloque "La décroissance soutenable" s'inscrit dans cette continuité, dans l'actualité d'une réflexion économique, écologiste et humaniste. Il aura pour but, notamment, de sensibiliser les étudiants en économie, en droit, en science politique et aux sciences connexes, à la théorie bioéconomique. Animé par des intervenants italiens, suisses et français reconnus internationalement dans leurs domaines, ces deux jours seront un moment fort et exceptionnel, car cette réflexion fondamentale concerne chacun de nous si nous voulons survivre, tous ensemble, dans les limites de cette planète actuellement en pleine transformation. ---------------------------------------------------------------------------- ---- Présentation - Programme - Intervenants - Communiqué de presse Vendredi 26 septembre 2003 Matinée : 9 H 30 : accueil 9 H 50 - 10 H 15 : Ouverture du colloque par Bruno CLEMENTIN et Ruth STEGASSY. Introduction Nicholas Georgescu-Roegen et Le bout de la planète. 10 H 20 - 12 H 30 - " L'héritage de Georgescu-Roegen ", par Jacques GRINEVALD. - " 2010, déclin programmé de la production des hydrocarbures : le mythe du progrès technique et l'impasse industrielle ", par Alain GRAS. - " Effet de serre, la fin de la capacité de la planète à absorber nos pollutions ", par Hélène GASSIN. Pause midi et table de presse - 12 H 30 - 14 H 00 Après-midi : Idéologie dominante. 14 H 00 - 16 H 30 - " Technologie de puissance ", par Alain GRAS. - " La pub vecteur d'idéologie ", par François BRUNE. - " La peur de manquer ", par Paul ARIES. Pause et table de presse - 16 H 30 - 16 H 50 Une croissance impossible. 16 H 50 - 19 H 00 - " Histoire de la critique de la croissance", - de Thierry JACCAUD. - " Impasses de la "croissance zéro" ou de "l'état stationnaire" ", par Sylvie FERRARI. - " Croissance et "Effet Rebond" "Mieux vaut débondir que rebondir" ", par François SCHNEIDER. Samedi 27 septembre 2003 Matinée : 10 H 00 - 12 H 30 Bioéconomie. - " La théorie bioéconomique ", par Paolo CACCIARI (Italie), - " La théorie bioéconomique ", par par Jacques GRINEVALD (Suisse), - " A la conquête des biens relationnels ", - de Mauro BONAIUTI(Italie). Pause midi et table de presse - 12 H 30 - 14 H 00 Après-midi : La décroissance. 14 H 00 - 16 H 30 - " La décroissance, condition et non pas obstacle, à une société conviviale ", par Serge LATOUCHE. - " La décroissance soutenable passe par la relocalisation de l'économie ", par Agnès BERTRAND. - " Décroissance et agriculture ", Arlette HARROUCH. Pause et table de presse - 16 H 10 - 16 H 30 Simplicité volontaire et décroissance 16 H 30 - 18 H 00 - " La simplicité volontaire ", par Marie-Andrée BREMONT, - " La décroissance soutenable appliquée pour une sobriété heureuse ", par Pierre RABHI. - " Vivre simplement dans la ville ", par Michel BERNARD. Pause et table de presse - 18 H 00 - 18 H 30 Conclusion (sans nouveau débat) et " Appel pour la décroissance ". 18 H 30 - 20 H 00 - " Appel pour la décroissance " par Jacques GRINEVALD, Serge LATOUCHE, Pierre RABHI. . . Buffet de production locale ---------------------------------------------------------------------------- ---- Présentation - Programme - Intervenants - Communiqué de presse Par ordre d'intervention Bruno CLEMENTIN, président de l'IEESDS. Ruth STEGASSY, animatrice sur France culture de l'émission "Terre à Terre". Jacques GRINEVALD, professeur à l'Institut d'études du développement de l'Université de Genève, école polytechnique de Lausanne, disciple et ami de Nicolas Gergescu-Roegen. Alain GRAS, professeur de sociologie et d'anthropologie des techniques (Sorbonne). Hélène GASSIN, Greenpeace. François BRUNE, écrivain, collaborateur du Monde diplomatique. Paul ARIES, politologue, écrivain, politoloque, professeur à Lyon II, collaborateur de Casseurs de pub. Thierry JACCAUD, rédacteur en chef de la revue l'Ecologiste. Sylvie FERRARI, docteur en économie, maître de conférence université de La Réunion François SCHNEIDER, Chercheur à L'Institut de Recherche pour une Europe Soutenable Paolo CACCIARI, professeur à l'université de Milan. Mauro BONAIUTI, professeur d'économie à l'université de Bologne, auteur de "La teoria bioeconomica". Serge LATOUCHE, professeur de Sciences Economiques à l'Université de Paris XI, président de la Ligne d'Horizon. Agnès BERTRAND, présidente de l'institut pour la relocalisation de l'économie, co-auteur de "L'OMC, le pouvoir invisible". Arlette HARROUCH, présidente de Nature et Progrès (certification Bio). Marie-Andrée BREMONT, de la Communauté de l'Arche, Pierre RABHI, paysan, écrivain, philosophe, conseiller en sécurité alimentaire auprès de l'ONU. Michel BERNARD, fondateur en de la revue Silence. ---------------------------------------------------------------------------- ---- Présentation - Programme - Intervenants - Communiqué de presse Lyon, le 27 août 2003 Colloque sur la décroissance économique volontaire à l'hôtel de ville de Lyon L'Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable (IEESDS) est à l'initiative d'un colloque qui se déroulera dans les grands salons de l'Hôtel de ville de Lyon les 26 et 27 septembre 2003. Cet événement est coorganisé par les revues l'Ecologiste, Silence, Casseurs de pub, Nature et Progrès, l'Institut pour la relocalisation de l'économie et l'association La ligne d'horizon. Durant deux jours, des intervenants italiens, suisses et français, reconnus internationalement dans leurs domaines, débattront avec 300 participants de la décroissance économique des pays riches, condition de notre survie en tant qu'espèce. Les débats seront notamment animés par Serge Latouche, professeur de Sciences Economiques à l'Université de Paris XI, Pierre Rabhi, expert en sécurité alimentaire auprès de l'ONU, et Jacques Grinevald, professeur à l'Institut d'études du développement de l'Université de Genève, disciple et ami de Nicolas Gergescu-Roegen (1906-1994), le théoricien de la bioéconomie. La croissance économique conduit l'humanité au suicide. Il n'est pas de croissance infinie possible dans un monde aux ressources limitées. Les économistes ne peuvent l'envisager qu'en ayant éliminé de la science économique son paramètre fondamental : le capital naturel. Aujourd'hui, les économistes se défaussent de leur erreur en espérant religieusement dans la toute puissance de la science et de la technique. Rationnellement, la décroissance économique des pays surconsommateurs et suproducteurs est la seule solution pour éviter l'anéantissement de la biosphère et pour préparer un avenir durable et désirable sur notre planète. A l'opposé de l'idéologie dominante, ces deux jours seront un moment fort et exceptionnellement important, car cette réflexion fondamentale concerne chacun de nous si nous voulons survivre, tous ensemble, dans les limites de notre planète Terre. Le colloque se conclura par un "Appel pour la décroissance", signé par des plus hautes personnalités du monde scientifique et intellectuel. |
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